mardi 20 septembre 2011

Présentation et Causes


Entre 1931 et1933, Joseph Staline provoque la famine et extermine les classes bourgeoises en Ukraine et dans les  régions des Allemands de la Volga, des Cosaques du Don, au nord du Caucase, et au Kazakhstan, où elle a fait beaucoup moins de victimes qu'en Ukraine. Encore aujourd’hui, on ne sait pas le nombre réel de victimes mais il se situerait entre 7 et 12 millions de morts.




La nation Ukrainienne libre

Il Faut d’abord comprendre que, dans les années 1922-1927,  une importante partie de l'économie de l'Union soviétique dépendait presque entièrement de l'étranger et qu’une crise entre Londres et Moscou, en 1927, mena à une rupture totale des relations.
 L’Ukraine voulait cesser d'être économiquement une colonie exploitée par Moscou, et désirait être une république indépendante faire partie de l'économie européenne et mondiale.  80 % de la production de charbon, 85 % de minerai de fer, 70 % de métaux, 82 % de sucre, 28 % de la production céréalière, etc. venait de l’Ukraine. Moscou ne pouvait donc pas se permettre de perdre cela afin de bâtir son empire.

La nation Ukrainienne ne voulait pas se soumettre. Le "nationalisme ukrainien bourgeois" (malgré que la nation était presque entièrement paysanne) fut proclamé l'ennemi principal du "pouvoir soviétique".





La collectivisation et la Dékoulakisation , 1929.

  Staline décide de supprimer la propriété agricole privée. Les paysans sont regroupés de forces dans de nouvelles structures contrôlées par l'État.  Les koulaks, c’est-à-dire, les paysans riches, les intellectuels, les artistes, les savants et les religieux, sont éliminés.
Pour les tuer, il fallait déclarer que les koulaks n'étaient pas des êtres humains, tout comme les Allemands disaient que les Juifs n'étaient pas des êtres humains. C'est ce qu'ont dit Lénine et Staline : les koulaks ne sont pas des êtres humains.

L’état prend tout ce que les paysans possèdent.



1931, Moscou a besoin de l’Ukraine pour bâtir sont empire

 En 1931, les récoltent ne sont pas bonne en Ukraine. Les conditions climatique sont défavorables et les paysans; désorganisés.
Malgré cela, l’Ukraine livrait 7 millions de tonnes de céréales à l’état qui s’empare d’une grande partie des grains destinés aux prochaines semences. À l’automne, les quotas que Moscou s’étaient fixés ne sont pas atteints : toute nourriture existante est confisquée directement dans les cuisines des gens. Même le pain dans les fourneaux.

1932. Les récoltent sont bonnes et les militaires sont envoyés pour tout prendre. Ils ne laissent rien aux familles, ni rien à semer.

 Les fours à pain sont détruits.
L’armée empêche les paysans de sortir des campagnes.

















mardi 13 septembre 2011

VOIÇI QUELQUES LIENS INTÉRESSANTS

1-Ce résumé historique est l’un des plus complet que j’ai lu car il récite des faits  historiques et d’aujourd’hui, comment cette tragédie est traité internationalement. Car ce n’est pas depuis longtemps que l’évènement est considéré «génocide».
Il parle aussi de Robert Conquest, auteur d’un ouvrage fondamental sur la famine , et James Mace, un autre universitaire pionnier sur le sujet. Deux références nécessaires lors d’une recherche.

Les autres articles du site sont très intéressant

http://ukraine33.free.fr/web/article.php3?id_article=167




2- «Près du poêle, le corps de l'enfant, ou plutôt ce qu'il en restait, complètement dépecé. La plus jeune sœur mordillait les doigts de son petit frère. La mère était assise dans un coin et rongeait un morceau.»
Cet article nous présente l’ œuvre que deux journaliste ont mené à bien. Un livre où les survivants racontrent l’ Holodomor : Kovalenko Lydia-Maniak Volodymyr, 33-i : Holod Narodna Knyha-Mcmorial (« Année 33 : la Famine. Livre- mémorial du peuple ») publié en 1991 à Kiev.
Un livre remplit de témoignages troublants; terrifiants…

http://www.liberation.fr/livres/0101349695-le-jour-ou-on-mange-ses-propres-enfants-morts




3- Massacres à la frontière russo-persane.

http://www.fonjallaz.net/Ukraine-Grand-Famine/Holodomors/Holodomor-batoum.html

Ce lien mène à une photocopie de l’article du Journal de Genève, 7 avril 1932. Il faut dire, qu’ à ce temps, les autorités Russse niaient l’ ampleur de la famine aux autres pays…



4-  Wolodymyr Kosyk, Historien, Professeur d'Université, Docteur en Histoire (Sorbonne) dénonce les journaliste qui se taisaient afin de ne pas nuire au régime de Staline.

Il parle des données démographiques alors que Staline trompait les recensements en Ukraine afin de cacher les faits. Ce qui nuit, aujourd’hui encore, à savoir combien de gens sont morts suite à ce génocide.



5- « L'expérience ukrainienne devrait attirer attention du monde à cette arme utilisée encore de nos jours par les régimes répressifs contre leurs propres citoyens. »
Professeur Roman Serbyn, Université de Laval-Québec (Canada), lors du "Premier forum international Justice et prévention des génocides" à Villeurbanne le 23 octobre 2004.

Il revendique de : -Rétablir l'évènement historique et le ramener à la conscience collective


                                - Établir l'envergure et la nature du crime et en faire reconnaître la responsabilité


                                - Tirer, pour la postérité, les leçons du génocide ukrainien
http://www.quebec-ukraine.com/lib/holodomor/genocide_en_ukraine.html