lundi 28 novembre 2011

Réflexion de fin de session

Tout au long de la session j’ai appris énormément au sujet de l’histoire du peuple Ukrainien. Je dois avouer que j’y étais complètement ignorante et que les évènements dont les ukrainiens ont dû faire faces me touchent car ils ont été injustement traités.

 Leur histoire, comme celle de bien d’autres peuples, démontrent parfaitement l’abus des autorités. Ce qui me bouleverse le plus est qu’un minime pourcentage de  population a le destin des autres entre leurs mains et les font souffrir aux profits de la nation. L’humanité a toujours agit de la sorte, je peux donc conclure que c’est naturelle chez notre espèce, pourvu de la raison, d’éliminer ses semblables dans d’atroces souffrances. L’Holodomor est donc une  «catastrophe de la nature humaine». Je mets en doute l’expression populaire : «il est inhumain d’agir de la sorte»!

 Ce sont  les bons qui payent pour le mal; dans mes recherches j’ai su que la femme de Staline s’est enlevée la vie car elle ne pouvait plus supporter le «mal en personne», celui qui fait de son propre peuple un martyre. Aujourd’hui, le contrôle par la peur est encore utilisé par les autorités dans les quatre coins du monde, parfois très subtilement ou non.








mercredi 23 novembre 2011

Analyse des impacts géopolitiques




1- Contexte géopolitique avant la catastrophe

Relation international
L’URSS entretient des relations de conflits politiques avec ses voisins et  le reste du monde. Aucun autres pays n’ose s’aventurer dans ce pays communiste où la super puissance militaire ne cesse de croître. Staline veut créer un état fort et centralisé.

L’économie
Fin 1928-début 1929, la N.E.P. (Nouvelle Économie Politique implanté par Lenine) est brusquement abandonnée: Staline décide que l'U.R.S.S. doit se doter d'une économie entièrement socialiste afin de construire "le socialisme dans un seul pays". Ce tournant décidé rapidement s'explique par la crainte d'un renversement du régime par ceux qui sont les premiers bénéficiaires de la N.E.P., les koulaks et les petits industriels. Dorénavant, priorité est accordée à l'industrialisation. En revanche, la quantité de céréales sur le marché est deux fois inférieure à celle de 1913, soulignant l'état de sous-développement de l'économie rurale.


2- Contexte géopolitique après la catastrophe

Seconde moitié des années 1930

En éliminant les koulaks, l’agriculture s’est privée de ses éléments les plus dynamiques. La production s’effondre. L’ancienne Russie, premier exportateur de céréales au monde, devient  un pays importateur. On assiste à nouveau à des scènes de famine dans certaines régions en 1936-1937.
À partir de 1935 Staline avaient menées en Ukraine des « opérations de masses » fondées sur des critères ethniques – la déportation des familles de Polonais et d’Allemands des zones frontières. Enfin, la direction stalinienne ayant fait de la famine un instrument de politique nationale, avait commencé une chasse contre les « nationalistes ukrainiens »

Grâce à l’exode rural de masse provoqué par la nationalisation des terres et avec  les prisonniers du  Goulag  (l’organisme central gérant les camps de travail forcé en Union soviétique) l’industrie du pays bénéficie d’une main-d’œuvre abondante. L’achat à faible prix des récoltes par l’État lui permet aussi de financer l’industrialisation.

Grandes Purges
Ou Grande Terreur, désignent la période de répression politique massive en Union soviétique dans la seconde moitié des années 1930. Totalement dominé par  Joseph Staline, le Parti communiste utilise alors l'emprisonnement, la déportation et l'exécution pour éliminer ses opposants politiques réels ou supposés.

lundi 14 novembre 2011

Résumé de lecture

La mort préfère les pauvres








Pays pauvres et en voies de développement

Dans les pays les plus pauvres, les crises et les difficultés vont de paires et pèsent sur la population sous formes de catastrophes naturelles ou environnementales, d’épidémie, de famine, de guerres et de pandémies. Dans les pays en voies de développement, le manque de moyens des services de santé publique nationaux touche principalement les enfants et les jeunes mères.  En 2010, sur les quarante-cinq états les plus fragiles du monde en situation de conflits, trente-quatre figurent parmi les plus démunis et contiennent le tiers de la population mondial vivant en situation d’extrême pauvreté.


Facteurs aggravants

Corruption, défaillance des services publics, dépendances politiques et économiques et bien d’autres facteurs historiques et structurels continuent de nourrir le cercle vicieux en favorisant : la guerre civile, menant à la faim et la maladie, déclenchant la révolte et les coups d’état suscitant les réfugiés à exporter les conflits dans les pays voisins. La crise financière de 2008 est l’un des principaux facteurs mais il faut aussi y ajouter les catastrophes naturelles et les dangereuses variations des coûts des produits alimentaires, des matières premières et de l’énergie. Les effets du réchauffement climatique se font constater de plus en plus dans les delta, les littoraux et les déserts, endroits où il y a surpeuplement et pauvreté.


L’économie vs la solidarité

La crise financière mondiale a eu des effets plus marquant dans les pays pauvres que dans les pays les plus nantis. Les conséquences sont l’augmentation de la pauvreté, de l’insécurité et de la mortalité. Les Objectifs du Millénaire et la justice climatique prônée par les ONG avant le sommet de Copenhague seront-ils respectés ou abandonnés aux profits des pays les plus riches? Est-ce que l’instauration d’une gouvernance mondiale serait soucieuse et solidaire avec les moins nantis ou les pays du G-20 continueront à combler seulement leurs intérêts économiques?



Référence: Garnier, Donatien (2010). « La mort préfère les pauvres », L’état du monde 2011, Montréal, La découverte/ Boréal, p. 221-225.

vendredi 4 novembre 2011

Analyse des mesures d’urgence et de la réaction des gouvernements













Analyse de la réaction des gouvernements


Un régime expert en illusion
Dès le début de la famine, Moscou manigance  un complot du silence à l'égard de la famine. Non seulement Staline connaissait les conséquences meurtrières de sa politique mais il a été l'initiateur de ce complot du silence. Dans un premier temps, il s'est contenté de nier toutes les mises en garde qu’on lui lançait. Mise en garde venant des étudiants envoyés dans les districts ruraux pour participer à la collectivisation, président des commissaires du peuple, l’armé… Staline était conscient des résultats de l'enregistrement mensuel des décès et naissances qui témoignaient d'une mortalité anormale dans les régions et des résultats des « mesures exceptionnelles » : une population incapable de travailler et sur le point de mourir.

Il cache les symptômes de la famine en :

- falsifiant les statistiques des récoltes,

- refusant aux citoyens soviétiques qui le désirent de sortir du pays

- éloignant ceux qui meurent de faim des usines et des routes principales pour les rendre moins visibles et se mettre ainsi à l'abri des accusations des visiteurs. La police écartait les paysans et les mendiants des routes et des villes.

- contrôlant la presse


Lorsque le quota espéré ne pouvait pas être respecté, Staline estimait que les paysans cachaient des réserves de céréales et il ordonnait des saisies de tous les restes stocks disponibles… Les collectes les plus terribles étaient dans les régions où les sols étaient les plus fertiles, dont l'Ukraine et le Nord-Caucase.

Malgré les très bonnes conditions climatiques des années 1932-1933, l'Ukraine s’est retrouvée affamée : la politique de collectivisation est à l'origine de la famine.