vendredi 4 novembre 2011

Analyse des mesures d’urgence et de la réaction des gouvernements













Analyse de la réaction des gouvernements


Un régime expert en illusion
Dès le début de la famine, Moscou manigance  un complot du silence à l'égard de la famine. Non seulement Staline connaissait les conséquences meurtrières de sa politique mais il a été l'initiateur de ce complot du silence. Dans un premier temps, il s'est contenté de nier toutes les mises en garde qu’on lui lançait. Mise en garde venant des étudiants envoyés dans les districts ruraux pour participer à la collectivisation, président des commissaires du peuple, l’armé… Staline était conscient des résultats de l'enregistrement mensuel des décès et naissances qui témoignaient d'une mortalité anormale dans les régions et des résultats des « mesures exceptionnelles » : une population incapable de travailler et sur le point de mourir.

Il cache les symptômes de la famine en :

- falsifiant les statistiques des récoltes,

- refusant aux citoyens soviétiques qui le désirent de sortir du pays

- éloignant ceux qui meurent de faim des usines et des routes principales pour les rendre moins visibles et se mettre ainsi à l'abri des accusations des visiteurs. La police écartait les paysans et les mendiants des routes et des villes.

- contrôlant la presse


Lorsque le quota espéré ne pouvait pas être respecté, Staline estimait que les paysans cachaient des réserves de céréales et il ordonnait des saisies de tous les restes stocks disponibles… Les collectes les plus terribles étaient dans les régions où les sols étaient les plus fertiles, dont l'Ukraine et le Nord-Caucase.

Malgré les très bonnes conditions climatiques des années 1932-1933, l'Ukraine s’est retrouvée affamée : la politique de collectivisation est à l'origine de la famine.




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire