lundi 14 novembre 2011

Résumé de lecture

La mort préfère les pauvres








Pays pauvres et en voies de développement

Dans les pays les plus pauvres, les crises et les difficultés vont de paires et pèsent sur la population sous formes de catastrophes naturelles ou environnementales, d’épidémie, de famine, de guerres et de pandémies. Dans les pays en voies de développement, le manque de moyens des services de santé publique nationaux touche principalement les enfants et les jeunes mères.  En 2010, sur les quarante-cinq états les plus fragiles du monde en situation de conflits, trente-quatre figurent parmi les plus démunis et contiennent le tiers de la population mondial vivant en situation d’extrême pauvreté.


Facteurs aggravants

Corruption, défaillance des services publics, dépendances politiques et économiques et bien d’autres facteurs historiques et structurels continuent de nourrir le cercle vicieux en favorisant : la guerre civile, menant à la faim et la maladie, déclenchant la révolte et les coups d’état suscitant les réfugiés à exporter les conflits dans les pays voisins. La crise financière de 2008 est l’un des principaux facteurs mais il faut aussi y ajouter les catastrophes naturelles et les dangereuses variations des coûts des produits alimentaires, des matières premières et de l’énergie. Les effets du réchauffement climatique se font constater de plus en plus dans les delta, les littoraux et les déserts, endroits où il y a surpeuplement et pauvreté.


L’économie vs la solidarité

La crise financière mondiale a eu des effets plus marquant dans les pays pauvres que dans les pays les plus nantis. Les conséquences sont l’augmentation de la pauvreté, de l’insécurité et de la mortalité. Les Objectifs du Millénaire et la justice climatique prônée par les ONG avant le sommet de Copenhague seront-ils respectés ou abandonnés aux profits des pays les plus riches? Est-ce que l’instauration d’une gouvernance mondiale serait soucieuse et solidaire avec les moins nantis ou les pays du G-20 continueront à combler seulement leurs intérêts économiques?



Référence: Garnier, Donatien (2010). « La mort préfère les pauvres », L’état du monde 2011, Montréal, La découverte/ Boréal, p. 221-225.

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